Photos la gacilly
Image d'un festival précédent à La Gacilly

Pour sa 19e édition, le festival photo de La Gacilly se tourne vers l’Orient

Au fil d'une vingtaine d'expositions dans les rues et les jardins de La Gacilly (Morbihan), le Festival photo de la cité bretonne donnera pour sa 19e édition un coup de projecteur sur l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan.

Trois pays ” à majorité musulmane qui restent soumis aux lois de la religion et parfois même de l’obscurantisme”, selon les termes du commissaire des expositions, Cyril Drouhet. “Trois pays qu’on connaît mal mais qui ont conquis le cœur de tous les voyageurs qui s’y sont aventurés”, a-t-il commenté lors d’une conférence de presse.

Comme chaque année depuis sa création, le festival consacrera par ailleurs plusieurs expositions à une thématique qui lui est chère : “montrer, sans naïveté et par le prisme de la photographie, les beautés de la nature et la nécessité de la préserver”.

Parmi les photographes à l’honneur cette année figure une “légende” iranienne : Abbas Attar, ex-journaliste à l’agence Magnum. Le festival lui consacre la première rétrospective de son oeuvre depuis sa mort en 2018.

L’Afghanistan, pays “qui s’enfonce à nouveau dans les ténèbres” depuis la reprise en main par les talibans en 2021, est au cœur de cette 19e édition.

Le Français Paul Almasy (1906-2003), infatigable voyageur qui a visité tous les pays du monde “sauf la Mongolie”, a longtemps documenté la vie de l’Afghanistan d’avant les talibans. Ses photos montrent des femmes sans voile, ou une jeunesse “extrêmement moderne”.

L’exposition consacrée à la photoreporter française Véronique de Viguerie, qui a reçu les plus prestigieuses récompenses, montre des “éclats de paix”, comme ce cliché d’un homme embrassant tendrement son épouse.

Dans le cadre d’un partenariat avec l’AFP, le travail de trois photographes de l’agence de presse sera à l’honneur.

Le festival expose “les clichés les plus émouvants” de deux reporters qui ont été témoins des soubresauts de l’histoire récente en Afghanistan : Shah Marai, ancien responsable photo du bureau de Kaboul, tué lors d’un attentat suicide en 2018 à Kaboul, et son successeur Wakil Kohsar.

Le photographe de l’AFP à New Delhi Money Sharma expose dans l’autre catégorie phare du Festival consacrée à l’environnement : en l’occurrence la dépendance au charbon du deuxième Etat le plus peuplé de la planète et ses conséquences sur la santé des humains et de la Terre.

Gratuit, le festival, qui a accueilli plus de 300.000 visiteurs l’an dernier, se tiendra du 1er juin au 30 septembre.

Plus d’infos sur le festival ici

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