Affiche de Nova Onda, à Toulouse
Affiche du festival Rio Loco - Nova Onda, à Toulouse

Le festival Rio Loco sur la nouvelle vague portugaise et ses influences

Intitulée "Nova Onda", cette 27e édition accueillera du 15 au 19 juin une trentaine d'artistes internationaux, dont le chantre de la musique populaire brésilienne Chico César.

Le festival toulousain Rio Loco renouera en juin prochain avec son ambiance dansante et festive, après deux années marquées par le covid, surfant sur la nouvelle vague des musiques actuelles du Portugal et leurs influences afros comme latinos, ont annoncé mardi les organisateurs.Intitulée “Nova Onda”, cette 27e édition accueillera du 15 au 19 juin une trentaine d’artistes internationaux, dont le chantre de la musique populaire brésilienne Chico César, en mettant le focus sur la vitalité de l’électro portugaise et au-delà, mêlant afro house, fado moderne, pop, acid jazz, salsa ou rock.

Rio Loco fera ainsi la part belle aux DJ, avec les beats endiablés de Nidia, le mix mystique de DJ Lycox, les sonorités afro-lusophones de Rita Maïa, l’acid techno de Diana Oliviera, les rythmes mâtinés de groove brésilien de Muamba Masala, la techno house de Kokeshi ou le socio-futuriste DJ Marfox, emblématique de l’underground lisboète.

Ce “festival des musiques actuelles du monde” entend prendre “le contrepied des catégories de l’industrie musicale” pour décloisonner les genres et montrer toute la diversité de la création actuelle, a déclaré sa directrice Virginie Choquart, à propos de la programmation.

Installé sur les berges de la Garonne, au coeur de Toulouse, Rio Loco ouvre ainsi ses quatre scènes de la prairie des Filtres au-delà des mers et des océans: du fado revisité de Lina_Raül Refree à la pop élégante du chanteur uruguayen Jorge Drexler, au funk de General Elektriks, à l’évanescence de la pianiste et chanteuse danoise Agnes Obel ou à la salsa du Spanish Harlem Orchestra.

Sur cette même ligne d’universalité et de métissage, le festival, dont l’affiche a été conçue par l’artiste engagée Joana Vasconcelos, se terminera avec Chico César, qui fusionne le forro de son Nordeste natal au reggae aussi bien qu’au rock ou au calypso, puis le blufunk de Keziah Jones, globe-trotteur réinstallé aujourd’hui au Nigeria.

Cette édition de Rio Loco est aussi “marquée par le retour à la normale, après ces deux années de crise, donc c’est une joie encore plus grande !”, a souligné sa directrice, rappelant que le festival, annulé en 2020, s’était tenu l’an dernier avec force restrictions, concerts assis et jauge réduite à 19.000 personnes contre plus de 50.000 habituellement.

Le festival, dont la programmation complète est accessible sur le site se décline aussi ailleurs en ville dès le 11 mai, avec des concerts dans différents lieux de Toulouse.

Plus d’infos sur le site.

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