Louane et Léon Durieux dans « Visions », sur TF1
Louane et Léon Durieux dans « Visions », sur TF1 - Photo TF1_François LEFEBVRE

De retour sur scène et sur TF1, Louane rayonne

Louane, coqueluche de la variété française découverte en 2013 dans "The Voice", césarisée pour "La Famille Bélier", entre dans le monde des séries avec "Visions", tout en remontant sur scène après quatre ans d'absence.

La chaîne TF1 avait révélé Louane Emera (Anne Peichert, de son vrai nom) avec son télécrochet. Elle la remettra à la une dès lundi soir dans un polar paranormal efficace de six épisodes.

En parallèle la chanteuse poursuit une tournée démarrée à Nîmes le 6 mai.

À l’écran elle incarne Sarah, pédopsychiatre qui s’attache à Diego (Léon Durieux), un garçon de 8 ans. Il voit des morts depuis la disparition d’une fillette dans le sud de la France.

L’expérience s’est révélée “plus agréable” qu’un tournage de cinéma. “Il y a vachement moins d’attente”, avait expliqué l’héroïne du film Les Affamés (2018) lors d’une conférence de presse en avril.

C’est après avoir lu le scénario de Visions que la comédienne de 25 ans s’est aventurée devant la caméra d’Akim Isker, dont elle avait adoré le téléfilm L’Enfant de personne.

“J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps”, confie-t-elle à l’AFP au sujet de cette adaptation de l’histoire de Lyes Louffok, ancien enfant placé.

Le côté “mystique” de la mini-série, allié au plaisir de “bosser” avec un bambin, a également séduit la jeune femme, mère depuis 2020 d’une petite Esmée.

Et un “vrai lien” s’est créé “à la seconde” où elle a rencontré Léon, son partenaire de jeu, un “soleil” qu’elle appelle “toutes les semaines”.

Louane tâche de rayonner aussi, malgré la mort de son père à 16 ans et de sa mère un an plus tard. “Je suis quelqu’un de positif”, répond-elle à ceux qu’impressionne sa Joie de vivre (le titre de son troisième album, en 2020).

Chanter “tout le temps”

“J’aime ce que je fais. C’est génial de se réveiller le matin et de se dire : je vais kiffer ma journée”, même si la peine revient parfois comme une “claque” à la faveur “d’une date, d’un parfum ou d’un souvenir. Je suis très bien entourée”, insiste cette membre d’une fratrie recomposée de six, dont le nom de scène est une contraction de son prénom, Anne, et de celui de sa petite soeur Louise.

Retour sur scène, écriture d’un quatrième album, tournage d’un long-métrage de Jean-Pierre Améris aux côtés de Michel Blanc, collaboration en vue avec son “pote” Ed Sheeran… Les projets “cool” ne manquent pas.

Difficile d’envisager un rôle récurrent dans une série : sa “passion” reste la musique. “C’est un peu égocentrique mais j’aime chanter devant les gens. Je chante pour ma fille, mes potes, dans les taxis, tout le temps, c’est presque chiant”, plaisante-t-elle.

C’est sa nourrice, Monique, sa “deuxième mère”, qui avait découvert le don de cette native d’Hénin-Beaumont, fief de Marine Le Pen où elle a eu “une tendre enfance” même s’il n”‘y fait pas bon vivre politiquement”.

Eliminée en demi-finale de The Voice, l’adolescente hyperactive connaît la gloire en jouant la fille entendante d’une famille sourde dans La Famille Bélier. Le rôle lui vaut le César du meilleur espoir féminin en 2015.

La même année, son premier opus, Chambre 12, domine les ventes, avant de lui rapporter une Victoire de la musique en 2016 et de s’écouler à plus d’un million d’exemplaires.

Certifié diamant (équivalent à 500 000 ventes), le deuxième album, Louane (2017), marche mieux que son successeur, disque de platine (100 000), où elle cosigne le titre Aimer à mort avec son compagnon, le musicien Florian Rossi.

Qu’importe, elle se réjouit de retrouver son “amour” de public, et de voir la “longue vie” de La Famille Bélier. Le remake américain Coda a obtenu l’Oscar du meilleur film en mars.

Prochainement, elle sera à nouveau à l’antenne de TF1 comme coach dans The Voice Kids, aux côtés de Julien Doré, Kendji Girac et Patrick Fiori. De quoi assurer “pour demain l’avenir”.

Partagez cet article sur

Retour haut de page