Muséum d'histoire naturelle - berm_teerawat / Shutterstock
Muséum d'histoire naturelle - berm_teerawat / Shutterstock

Dans la peau d’un pou: la micro-biodiversité à la loupe du Muséum d’Histoire naturelle

Les "mini-monstres", ces animaux peu attirants qu'on ne peut voir qu'au microscope, seront la tête d'affiche au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris à partir de cet automne, avant une plongée au printemps dans le monde des félins.

Moustiques, tiques, acariens, punaises,… : sept espèces représentant la “biodiversité de petite taille, qui peut parfois nous effrayer”, dévoileront leurs secrets au public du 22 octobre au 23 avril, a précisé son président, Bruno David, mardi lors de la présentation de la saison 2022-2023 du MNHM, institution publique regroupant 13 sites à travers la France.

L’exposition Mini-monstres, conçue pour la jeunesse par le Musée des Confluences à Lyon, plongera au coeur de ces univers minuscules, grossis de 50.000 à 150.000 fois, dans la galerie de minéralogie du Jardin des plantes. Grâce à une inversion d’échelle, et à une initiation aux observations scientifiques (microscopes, loupes…), le visiteur pourra se glisser dans la peau d’un pou ou d’une mouche.

Le parcours mettra en lumière les “super pouvoirs” des ces animaux minuscules: vision à 360 degrés de la mouche, capacités de l’acarien à nettoyer les peaux mortes, de la puce à sauter loin, de la punaise de lit à résister aux insecticides…

Le public se verra prodiguer des conseils pour se prémunir des effets potentiellement néfastes de ces bestioles, tout en comprenant leur utilité écologique.

Changement d’échelle en mars 2023 : le MNHM partira explorer le monde des prédateurs, avec une exposition sur les félins à la Grande galerie de l’évolution, dont les salles du sous-sol auront été rénovées.

Sur l’ensemble de ses sites (Musée de l’Homme, parc zoologique de Paris, arborétum de Versailles, jardin botanique de Menton…), le MNHN a accueilli 2,6 millions de visiteurs depuis le début de l’année, a précisé Bruno David. Ce qui laisse présager, d’ici fin décembre, une hausse de la fréquentation par rapport à l’année 2019 (3,3 millions de visiteurs) – les années 2020 et 2021 n’étant pas comparables en raison de l’épidémie de Covid.

“L’énorme surprise” est venue du parc zoologique de Paris (également appelé zoo de Vincennes), qui en est presque à 700 000 visiteurs en septembre, du jamais vu depuis 2015, année de la réouverture, s’est-il félicité.

Le zoo avait alors bénéficié d’un “effet nouveauté” après six ans de fermeture, avant de voir sa fréquentation décliner, pour tomber à 500 000 visiteurs en 2018.

Plus d’infos ici.

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