« Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû », avec Corinne Masiero
« Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû », avec Corinne Masiero - Raoul Gilibert

Un chaton est la star principale du film “Mon chat et moi”

Le film "Mon chat et moi" raconte l'histoire de Rroû, un chaton vif et curieux, adopté par Clémence, une enfant de 10 ans. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui les fera grandir et les transformera à tout jamais.

En salle mercredi, La grande aventure de Rroû, joué par un ravissant chaton de gouttière au pelage tigré, est adaptée du roman de Maurice Genevoix Rroû par le réalisateur Guillaume Maidatchevsky.

Le défi du tournage : “Faire une seule prise car on ne peut pas contraindre un chat”, raconte le réalisateur à l’AFP.

La petite boule de poils vit cachée avec sa mère et ses frères et soeurs dans un grenier. Mais un soir en pleine course poursuite avec un rat sur le toit, la chatte chute dans le vide. C’est le drame ! Elle ne reviendra pas alors que les chatons attendent désespérément le retour de leur mère nourricière.

Affamés au bout de deux jours, les petits fauves trouvent heureusement refuge chez Clémence (Capucine Sainson-Fabresse) et une copine qui les épiaient depuis leur naissance à travers le trou d’une serrure.

Clémence convainc ses parents de garder sa “boîte à ronron” au caractère bien trempé. Propulsé dans le monde des humains, Rroû tisse rapidement des liens avec sa jeune maîtresse.

Pendant les vacances, Clémence, Isa sa mère (Lucie Laurent) et Fred son père (Nicolas Casar-Umbdenstock) partent dans leur maison de campagne au coeur des montagnes vosgiennes habitées par la faune sauvage. Chat des villes, Rroû devient chat des champs. Débute alors une aventure pour Clémence et son jeune greffier qui affrontent, l’une et l’autre, la nature et ses dangers.

Le réalisateur du film Aïlo, qui racontait le combat pour la survie d’un petit renne sauvage en Laponie, a posé cette fois encore sa caméra au plus près des animaux.

Le long-métrage aborde le divorce des parents de Clémence mais aussi la maladie, la souffrance et l’amour de la liberté.

“Le chat n’est pas un médicament mais une présence qui peut aider l’enfant à grandir”, confie Guillaume Maidatchevsky. “C’est un confident, une oreille, une sorte de psy, il ne juge pas.”

Il inspire le “respect et la liberté et a peu d’attaches. Il est indépendant et sincère”, estime-t-il.

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