Le Paradox Museum à Paris
Le Paradox Museum à Paris - DR

Ouverture à Paris du “Paradox Museum”, qui chamboule le corps et l’esprit

Entre illusions d'optique et autres supercheries mentales, le "Paradox Museum" a ouvert ses portes à Paris le 18 mai, la France devenant le sixième pays à accueillir ce musée qui se définit comme "le plus renversant au monde".

Tout est fait pour perturber l’esprit du visiteur en le confrontant à 90 “expériences paradoxales”, appelées “exhibits”, lors d’un parcours immersif et interactif d’une heure et trente minutes.

“On veut pousser les clients à se “challenger” face à toutes ces expériences dingues, tout en apprenant des choses sur la façon dont notre cerveau et nos yeux sont trompés”, résume Julien Teyssandier, directeur général du Paradox Museum de Paris.

“On s’adresse à un très large public: enfants, adolescents, adultes, personnes âgées… Qu’on ait 6 ans ou 50 ans, on ressent tous la même chose et on peut donc tous apprécier ce parcours”, ajoute-t-il.

“Notre objectif est clair, proposer la meilleure expérience de divertissement ludo-éducatif au monde”, affirme Harris Douros, PDG et fondateur du Paradox Museum.

Après l’ouverture du premier musée de la franchise à Oslo en mars 2022, quatre autres ont vu le jour à Miami, Stockholm, Barcelone et Limassol (Chypre).

Celui de Paris, qui a nécessité deux ans de travaux, est le plus grand, avec ses 90 “exhibits” répartis sur 1.700 mètres carrés.

De la “salle camouflage”, qui rend invisible, à la “salle de la symétrie”, qui permet de léviter, en passant par le “paradox tunnel”, qui perturbe la perception de la gravité, le visiteur peut vivre des expériences toutes aussi irrationnelles les unes que les autres.

Chacune d’elles est explicitée dans une description de quelques lignes, que le visiteur peut lire après s’y être confronté.

Le musée joue aussi sur la fréquence de la lumière ou sur l’opacité pour provoquer des illusions d’optique tout au long du parcours, le visiteur étant même contraint de passer par un labyrinthe de miroirs.

Ces expériences paradoxales, il peut par ailleurs les immortaliser en prenant des photos.

“Aujourd’hui, les réseaux sociaux font pleinement partie de la vie des gens, et on mise aussi là-dessus en espérant qu’après s’être amusés au Paradox Musem, les gens vont partager les photos qu’ils auront prises, ce qui peut nous permettre d’agrandir notre clientèle”, reconnaît Julien Teyssandier.

En 2023, une dizaine d’autres “Paradox Museum” devraient voir le jour dans le monde, notamment à Londres, Chicago ou encore Berlin.

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