Robbie Williams, à San Remo en 2017
Robbie Williams, à San Remo en 2017 - Andrea Raffin / Shutterstock

Robbie Williams et la France, l’amour “Supreme”

Duo avec l'ancienne Miss France Mareva Galanter, sample de François de Roubaix, génie français de la B.O., pour son tube "Supreme": entre l'Hexagone et Robbie Williams, jeudi 13 juillet au festival des Vieilles Charrues, c'est une longue histoire.

“Il aime Paris, il aime la France, il trouve que la France et les Français ont un charme fou. Sa femme (l’actrice Ayda Field) parle extrêmement bien français, il le comprend pas mal”, décrit à l’AFP Mareva Galanter. Celle qui fut Miss Tahiti et Miss France chante avec lui sur Une Tahitienne à Paris, morceau de son album Paris-Tahiti.

Mareva Galanter avait rencontré Robbie Williams un an avant : “Il connaissait Nouvelle Vague, le groupe dans lequel je chantais”. Au moment de choisir un crooner pour chanter en français avec un accent anglais pour son duo, l’artiste hésite car l’interprète de Rock DJ est une “trop grosse star”. “Au pire il dit non : je lui envoie la chanson, les paroles, en resituant le contexte de morceaux enregistrés à Tahiti”.

Le chanteur aux plus de 80 millions d’albums vendus est “hyper spontané, réactif”, répond “en moins d’un jour”, trouve la chanson “frenchy, parisienne, lovely”.

“Je n’en revenais pas, c’était une énorme surprise. Je ne l’ai pas dit pendant cinq mois, si jamais ça ne se faisait pas, mais, début 2023, il arrive deux jours plus tôt pour son concert à Bercy (Accor Arena, à Paris) et on a pu enregistrer. Il a été disponible, pro”, poursuit la chanteuse.

Elle ne pourra pas apparaître jeudi aux Vieilles Charrues, à Carhaix (Finistère, 280 000 festivaliers en 2022), étant alors à Tahiti. Et, quand elle se produira à l’Alhambra le 23 novembre à Paris, lui tournera du côté de Melbourne, en Australie.

Clip dans le sud

Mais, aux Vieilles Charrues, Robbie Williams, 49 ans, sur la lancée de XXV (2022), album célébrant ses 25 ans de carrière, peut dégainer des titres dans la langue de Molière. Il a enregistré des versions françaises de Time on Earth et de son hit Supreme.

Logique, car ce morceau repose sur un sample de la B.O. du film Dernier domicile connu (1970), signée du compositeur François de Roubaix. Sans oublier que son premier festival parisien en solo, après son échappée du boys band Take That, fut la première édition de Solidays en 1999, rendez-vous qui sert à financer l’association Solidarité Sida et ses programmes d’aide internationaux aux personnes vivant avec le VIH.

“Robbie Williams avait dit : “Solidays, je veux le faire”. Il avait décalé d’autres choses”, rappelle à l’AFP Luc Barruet, patron de cet événement.

Friand de vacances dans le sud de la France, le chanteur d’Angels y revient aussi parfois pour travailler. Comme lors du tournage du clip de Lost, pour lequel la société de production marseillaise “Shot in Mars” a orienté la star vers Provence Studios à Martigues.

“On nous a dit : “Il faut que ça soit tout bleu, tout noir et sombre””, racontait au quotidien La Provence Micke Ristorcelli, directeur du développement de Provence Studios.

Et de décrire “un artiste qui a de la bouteille. Avec lui, c’est loge, préparation, tournage, loge”.

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