Fiesta des Suds
Fiesta des Suds - Capture d'écran / Youtube

La Fiesta des Suds, festival du “sens de la fête”, du 5 au 8 octobre à Marseille

La Fiesta des Suds, incontournable festival de l'automne à Marseille, veut préserver, pour sa 32e édition du 5 au 8 octobre, le "sens de la fête" avec une programmation mêlant artistes locaux et internationaux et, pour la première fois, une journée entièrement gratuite.

Installée depuis quelques années au bord de la Méditerranée sur l’esplanade J4, devant le Mucem, musée emblématique de la deuxième ville de France, la Fiesta veut “faire perdurer ce qu’elle est devenue”, un événement donnant “un vrai sens de la fête”, malgré la mort cet été de son fondateur Bernard Aubert, a souligné lors d’une conférence de presse Nathalie Solia, de la direction du festival.

Avec comme “vraie nouveauté” cette année, une journée en accès libre le dimanche 8 octobre de 12 heures à 19 heures avec animations et concerts d’amateurs, batucada et choeurs, rassemblant élèves d’écoles ou jeunes de quartiers défavorisés de Marseille. Mais aussi un concert du chanteur et rappeur sénégalais Faada Freddy, avec une performance “100% organique”, sans instruments mais avec percussions corporelles.

“Nous voulons défendre un festival populaire où tous les publics peuvent se rencontrer,” souligne Nathalie Solia.

Côté soirées nocturnes et payantes (19 heures-01heure du jeudi au samedi, ), Frédéric André, programmateur du festival, explique avoir voulu “renouer avec un programme plus international, avec une quinzaine de nationalités sur une trentaine de groupes,” tout en “donnant sa place à la scène locale, avec quasiment un tiers de groupes locaux” (Médusa, De la Crau, Mystique, Liquid Jane…)

Côté têtes d’affiche, le festival propose le trompettiste star franco-libanais Ibrahim Maalouf ou le chanteur de reggae ivoirien Tiken Jah Fakoly, la chanteuse brésilienne Flavia Coelho ou la pop française de La Femme.

Frédéric André a voulu “des artistes qui sont généreux, qui ont des choses à donner, à dire,” recherchant notamment les “mélanges de cultures d’origine passées au tamis des cultures modernes”, comme Chouk Bwa and the Angströmers, association d’un orchestre de transe vaudou haïtien avec un duo électro belge.

Ou encore le collectif Kokoko de Kinshasa (RDCongo), découvert en 2020 dans le film Système K du réalisateur Renaud Barret (qui avait déjà popularisé le Staff Benda Bilili) et qui joue une techno post-punk endiablée sur des instruments fabriqués à partir de pièces de récupération.

Des mélanges qui sont l’essence de la Fiesta, résume Jacques Lantelme, président de l’association Latinissimo, fondatrice du festival, pour qui “écouter la musique des autres c’est apprendre à connaître les autres”.

Plus d’infos ici.

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