Canneseries 2022
Canneseries 2002 / canneseries.com

Canneseries, saison 5: la croisette en rose jusqu’à mercredi

Loin de la morosité liée à la guerre en Ukraine ou au Covid, le festival Canneseries déroule dès vendredi son tapis rose à une flopée de célébrités, de Gillian Anderson à Soprano, pour une 5e saison "exigeante" et "populaire".

Loin de la morosité liée à la guerre en Ukraine ou au Covid, le festival Canneseries déroule dès vendredi son tapis rose à une flopée de célébrités, de Gillian Anderson à Soprano, pour une 5e saison “exigeante” et “populaire”.

Après deux éditions reportées à l’automne en raison de la crise sanitaire, Canneseries retrouve son cadre printanier, adossé au MIPTV (marché international des programmes télé, du 4 au 6 avril), avec des projections, masterclass et autres rendez-vous en “présentiel”.

Les sériephiles, à peine remis de la programmation pléthorique du concurrent lillois Séries Mania, pourront y découvrir jusqu’à mercredi une sélection plus restreinte mais “de très haut niveau”, assure à l’AFP le directeur artistique de Canneseries, Albin Lewi.

Parmi 180 séries reçues, dix issues de neuf pays composent la compétition long format, dix la compétition format court, quatre étant en outre présentées hors compétition.

Convié gratuitement aux “rendez-vous cannois”, le grand public pourra également assister à des rencontres cinq étoiles, avec notamment “l’agent Scully” Gillian Anderson, couronnée du prix “Variety Icon Award”.

“C’était un rêve pour nous”, lance Albin Lewi, évoquant une actrice “qui a tout bouleversé” au début des années 90 avec X-Files et reste “omniprésente”. The Fall, The Crown, Sex Education“Elle est dans toutes les séries qui comptent depuis dix ans”.

L’étoile montante Sydney Sweeney (Euphoria) se verra quant à elle décerner un prix par Madame Figaro tandis que l’équipe de la série pour ados Skam France sera récompensée du “prix de l’engagement Konbini” mercredi.

“Halo”

Le rappeur Soprano, héros d’une série documentaire sur Disney+, des comédiens de Plus belle la vie ou encore la réalisatrice Ovidie font partie des autres personnalités annoncées, le créateur de Squid Game, Hwang Dong-hyuk, devant lui rencontrer les professionnels.

Vendredi, les festivités débuteront par la projection hors compétition de la superproduction Halo (Paramount), tirée du blockbuster éponyme sur les consoles Xbox de Microsoft et coproduite par Amblin, le studio de Steven Spielberg.

Illustration de l’appétence d’Hollywood pour les jeux vidéo, cette histoire de guerre intergalactique sera diffusée prochainement en France sur Canal+, partenaire du festival azuréen, qui compte aussi deux créations originales sur les quatre proposées hors compétition.

Samedi, les festivaliers découvriront ainsi la mini-série Infiniti – polar de science-fiction avec Céline Sallette, tourné en Ukraine et au Kazakhstan – deux jours avant son arrivée sur la chaîne cryptée.

Et mercredi, Jonathan Cohen, qui avait inauguré l’édition 2020 avec La Flamme, clôturera cette 5e saison avec sa suite, Le Flambeau, les aventuriers de Chupacabra, parodie de “Koh-Lanta”.

Entre-temps, TF1 présentera quant à elle Visions, polar paranormal avec Louane en vedette.

Fanny Herrero présidente

Côté compétition, la sélection long format sera soumise à un jury présidé par la créatrice de Drôle et Dix pour cent, Fanny Herrero, entourée des comédiens Anne Marivin, Denis O’Hare, Olafur Darri Olafsson, Sami Outalbali, et du compositeur Daniel Pemberton.

Jeux d’influence, les combattantes, suite de la série d’Arte créée par le documentariste oscarisé Jean-Xavier de Lestrade sur le lobby des pesticides, représentera la France.

Elle affrontera deux séries allemandes : Souls, oeuvre de “science-fiction glaçante”, et Punishment, sorte de Black Mirror dans l’univers de la justice, interdite au moins de 16 ans et tirée d’un recueil de nouvelles de Ferdinand von Schirach.

Des séries espagnoles (El Inmortal, sur un caïd des années 80-90), belge (1985, sur l’affaire des “tueurs du Brabant”), norvégienne (Afterglow sorte de croisement entre The big C et This is us) complètent la sélection.

S’y ajoutent l’israélienne The Lesson, où une discussion politique entre un prof et une lycéenne dégénère, la canadienne Audrey est revenue, sur une femme sortie d’un coma de 16 ans, l’italienne Bang Bang Baby, “explosion de couleurs” dans l’univers de la mafia, et la danoise The dreamer, sur l’auteur de La ferme africaine, Karen Blixen.

En octobre, Canneseries avait accueilli 25.000 participants.

Pour voir la programmation et réserver vos places cliquez ici 

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