Nicolas Cage dans « Dream Scénario »
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Le retour rêvé de Nicolas Cage dans « Dream Scénario »

Et si le monde entier se mettait à rêver... de vous ? Nicolas Cage fait un retour gagnant dans "Dream Scenario", une comédie satirique délirante en salles mercredi, qui lui vaut une nomination aux Golden Globes.

L’acteur américain de 59 ans, dont la carrière s’est enlisée dans des dizaines de productions aussitôt oubliées ces dernières années, se métamorphose pour incarner Paul Matthew, prof d’université ringard et dépressif.

Et chauve, comble pour l’acteur de Sailor et Lula, Leaving Las Vegas ou Lord of War, qui a arboré au fil de sa carrière des styles capillaires variés.

“C’est lui qui l’a proposé”, a raconté à l’AFP le réalisateur, le Norvégien Kristoffer Borgli. “Je n’avais pas imaginé le personnage nécessairement chauve, mais il voulait le faire, alors j’ai dit ok !”.

“Mais deux jours avant le tournage, il a commencé à avoir des doutes, à flipper ! J’ai dû le convaincre que c’était une bonne idée. Il s’est rasé la tête, et c’était parti !”, s’amuse-t-il.

Moqué par ses filles et son épouse, doublé par ses collègues, Paul Matthew l’entomologiste frustré va tenir sa revanche quand, par un phénomène inexplicable, il se met à apparaître dans les rêves de millions de personnes à travers le monde.

Sa fille, un vieil ami, ses élèves, une inconnue au restaurant : tout le monde se met à le remarquer. L’homme a son quart d’heure de célébrité, et devient désirable.

“C’était intéressant de travailler avec un acteur qui a déjà un statut d’icône pour les gens”, poursuit le réalisateur. “C’est quelqu’un que les gens ont probablement déjà vu dans leurs rêves”.

Mais tout pourrait basculer lorsque les rêves se transforment en cauchemar. Et que Paul Matthew aimerait à nouveau se faire oublier.

Produit par Ari Aster (Hérédité, Midsommar), Dream Scenario balance entre les frères Coen et l’humour noir de Ruben Östlund, pour s’attaquer au culte de la personnalité, au “personal branding” (la mise en valeur de soi par des techniques de marketing) ou encore à “la façon dont on se débarrasse des gens que l’on considère indésirables dans la sphère publique”, souligne le réalisateur.

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