L'entrée du Musée Sorolla, à Madrid, en Espagne
L'entrée du Musée Sorolla, à Madrid, en Espagne - Vivvi Smak / Shutterstock

Embarquez pour un été ensoleillé avec Sorolla : cinq œuvres qui vous transporteront sur la plage

Cet été, l'Hôtel de Caumont - Centre d'art d'Aix-en-Provence met à l'honneur Sorolla, un artiste qui peignait avec passion sur le motif. À travers ses modèles tels que les pêcheurs, leurs épouses, les femmes de son entourage ou les enfants, il sublime la beauté des bords de mer avec une sensibilité exceptionnelle. Découvrez cinq œuvres enchanteresses qui célèbrent les joies des plaisirs côtiers.

1. Sur le sable

Sorolla, découvrant les plages du Nord à partir de 1906, se délecte d’une vie estivale plus élégante et cosmopolite. Ses toiles captivent désormais des scènes plus paisibles, où lecture, couture, dessin et conversation prennent le pas sur les baignades. Des femmes et fillettes vêtues de blanc offrent un spectacle radieux, baigné par la lumière éclatante que Sorolla sublime avec des reflets colorés, empreints d’une gamme froide. Une rencontre providentielle pour cet amoureux de la lumière. C’est le site Connaissance des arts qui nous fait mieux connaître ce peintre.

Sur le sable, plage de Zarautz est une toile saisissante qui évoque l’instantanéité captivante. “Avec une vue plongeante, les activités variées et les positions des personnages se mêlent dans un désordre vibrant, reflétant la vie même”, selon Connaissance des arts.

2. Jeux d’eau

Les enfants qui jouent sur la plage, allongés sur le sable humide, courant ou nageant, ont inspiré à Sorolla certaines de ses plus belles œuvres. Celles-ci reflètent un idéal vitaliste, en résonance avec la vision des écrivains comme José Ortega y Gasset, qui s’opposent à la décadence fin de siècle.

3. Du vent dans les voiles

Pour Sorolla, les voiles des bateaux constituent un thème plastique à part entière. Dans ses tableaux de pêche, il accorde une attention égale à tous les éléments : hommes, animaux, embarcation, mer, tous en interaction et vibrant sous la même lumière.

4. L’ombre

Sorolla avait une affection particulière pour la lumière du couchant, qui étirait de manière démesurée les ombres sur le sable, leur conférant une animation singulière. Ces ombres évoquaient avec force un point précis de la course du soleil et, à une échelle humaine, un moment précis de la journée de travail : le retour des barques tractées par les bœufs et l’arrivée des “pêcheuses” venues chercher le poisson. Dans L’Ombre de la voile, l’ombre devient le sujet principal de la toile, captivant l’attention de manière saisissante.

5. Les vagues

Les paysages maritimes peints par Sorolla durant l’été 1905 à Xàbia au sud de Valence, et destinés à sa grande exposition dans la galerie parisienne de Georges Petit l’année suivante, comptent parmi ses œuvres les plus radicales sur le plan de la couleur, selon Connaissance des arts. Ce sont, le plus souvent, des vues partielles et plongeantes de la côte rocheuse, en plan très rapproché, qui relèguent l’horizon très haut, ou même, comme ici, l’excluent.

Le commentaire du critique Camille Mauclair évoquant cet art comme celui de Monet, avec ses “mers étales, vertes et dorées comme des scarabées” et ses “rochers blancs ou rouges avec ce flambant incendie, le soleil valencien, à la limite de l’insupportable”, fait écho aux œuvres des Fauves présentées cette même année au Salon d’Automne.

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